ABSTRACT
Over the years, the concept of feminism has been a phenomenon where the woman is seen to be inferior to the man in a given society, mostly the Africa continent. This phenomenal conception of man has led to gender inequality in the society. This inequality is perpetuated either through cultural, religious and traditional beliefs. Over time, the woman has been muted over this ugly trend of inequality of man to woman. But in recent time, towards the year 1960s, the feminine muted voice has been raised through the works of literature. It is in this direction that this study will examine two francophone Africa novelists, who have shown the sufferings and the condition of the African woman in the hand of the African man. The works of these writers tends to portray both in distinct and critical terms their position in the socio-cultural aspects of Africa. The pre-occupation of feminist writers is to either defend the concept of feminism or to criticize the patriarchal system in Africa. These novels; C’est le soleil qui m’a brûlée (1987) by Calixthe Beyala and Cendres et Braises (1994) by Ken Bugul, shows clearly the oppression suffered by woman especially the francophone African woman because of a patriarchal dominated society. We shall be examining the struggle by the feminist towards total liberation from such societal malaise.
RÉSUMÉ
Au cours des années, le concept du féminisme a été un phénomène où la femme est considérée comme étant de qualité inférieure à l’homme dans une société donnée surtout dans le continent africain. Cette conception de l’homme phénoménal a conduit à l’inégalité entre les sexes dans la société. Cette inégalité est perpétuée soit par la culture, soit par les croyances religieuses et traditionnelles. Au fil du temps, la femme a été coupé au cours de cette horrible de tendance de l’inégalité entre l’homme à la femme. Mais vers les années soixante la voix féminine en sourdine a été soulevée par les œuvres de la littérature. C’est dans ce sens que cette étude examinera deux romans négro-Africains d’expression française qui a montrés la souffrance et la condition de la femme africaine dans la main de l’homme africain. Ces romans, C’est le soleil qui m’a brûlée (1987) de Calixthe Beyala et Cendres et Braises (1994) de Ken Bugul, montrent clairement l’oppression subie par la femme, en particulier la femme africaine francophone en raison d’une société principalement patriarcale. Les œuvres de ces écrivains ont tendance à peindre tant dans distincts et termes critiques, leur position dans les aspects socio-culturels de l’Afrique. La préoccupation d’écrivains féministes défendent le concept du féminisme ou de critiquer le système patriarcal en Afrique. Nous examinerons la lutte menée par les féministes de telles libérations vers un malaise social total.
NTRODUCTION
Le mouvement féministe a débarqué en Afrique dans la seconde moitié du XXème siècle. Pourtant ce concept n’a pas connu de grand succès en Afrique, car tout le continent s’intéresse aux mouvements nationalistes pendant les années 1960s.
L’analphabétisme, l’absence d’une élite féminine et la pensée général, provoquée par les romanciers de l’époque coloniale, qui accentue ‘‘ La femme africaine était déjà libérée ‘’ ralentissent également le mouvement féministe dans toute l’Afrique (Herzberger, Fofara 2000:7).
Aujourd’hui, le féminisme ne forme pas un mouvement homogène mais plusieurs regroupements féministes hétérogènes. Au cours des années, à travers les œuvres littéraires de nombreuse romancières africaines francophones comme Mariama Bâ, Ken Bugul, Aminata Sow Fall, Calixthe Beyala, pour ne citer que celles-ci, on peut remarquer la perception de la condition et la position de la femme, surtout la femme africaine francophone au niveau de notre discours comme une réalité de leur temps.
Le féminisme est défini dans le Dictionnaire Micro Robert (1981: 435) comme “doctrine qui préconise l’égalité des droits entre l’homme et la femme. Le Dictionnaire Larousse (2002:475) l’a défini aussi comme.
Qui est propre á la femme ou considéré comme tel…des femmes qui a report aux femmes; revendications féminines et qui est caractéristique de la femme…
Le féminisme est un mot dérivé de la langue latine ‘‘Femina’’ qui décrit tout ce qui concerne les idéologies de l’état de la condition des femmes. C’est une tradition politique, moderne, égalitaire et démocratique qui soutient qu’aucun individu de l’espèce humaine ne doit être d’un bien ou d’un droit à cause de son sexe. C’est penser sans complexe comme si le sexe n’existe jamais. Donc, le féminisme n’est pas un machisme inversé, mais quelque chose de très différent: l‘une des fortes traditions, politiques, égalitaires modernes, probablement la plus difficile de surcroit, car elle s’oppose à la hiérarchie la plus ancestrale de toutes. L’hiérarchie entre les hommes et les femmes c’est toujours maintenue.
Le concept du féminisme n’est pas africain ou bien un concept des pays francophones africain, mais un concept global. Depuis des années, l’homme prend la femme comme un être humain qui est inférieure à lui. Voilà pourquoi le rôle de la femme, surtout la femme africaine, est de s’occuper de la maison et prendre soin des enfants de la famille. On disait que la fille, destine à être la servante de l’homme et la gardienne du foyer et des traditions, donc elle n’avait pas besoin d’être scolarisée. C’est bien ce que confirme Aoua Keita dans son autobiographie femme d’Afrique: elle y écrit qu’au moment quand l’esprit de son père devient progressif et hardi, il l’a inscrite à l’école, la scolarisation des filles était tenue pour un scandale. La femme africaine et la femme d’ailleurs ont mal traité aux mains des hommes, et ainsi on cherche comment résoudre ce malaise en permanence, si non le réduire au minimum.
Les deux romans que nous avons étudiés; C’est le soleil qui m’a brûlée (1986) de Calixthe Beyala et Cendres et Braises (1994) de Ken Bugul, sont des œuvres littéraires qui ont bien démontré les conditions des femmes dans une société dominé par les hommes. Dans C’est le soleil qui m’a brûlée, l’auteur nous démontre la condition de la femme dans une société africaine. Ateba le personnage principal de ce roman est une prostituée abandonnée par sa mère, qui était aussi une prostituée. Elle l’a laissé chez sa tante qui est très sévère de la contrôler. Sa tante est très traite sévère avec elle. Selon l’auteur, Ateba est démontré comme une femme qui veut la liberté de la femme dans une société dominé par les hommes. L’auteur nous fait remarquer que malgré la condition bizarre, comme prostituée, ce qui est plus important est la détermination d’être libérée qui compte. Ateba croît que tous les problèmes que subissent les femmes sont provoqués par les hommes. Donc, elle a développé une émotion de la haine contre les hommes. C’est pourquoi elle a dit à Zepp:
Tu représentes pour moi, femme, tout ce que j’exècre chez l’homme ce mélange d’arrogance et de vanité absurde de sérieux et d’inanité chronique, tout ce que je vomis (CLS:109)
Ateba a tué cet homme (Zepp) pour avoir sa libération. L’auteur a remarqué dans le roman: “Quant aux femmes, Ateba sait qu’un jour le pays leur appartiendra” (p.132) A Ce niveau, nous pouvons dire que les femmes, surtout les femmes africaines ont bien utilisé les œuvres littéraire pour dénoncer la discrimination dans la société.
Cendres et Braises (1994) de Ken Bugul est une histoire d’une jeune femme Marie Ndiaye. Elle est la narratrice de l’histoire dont elle raconte son expérience en concubinage avec un marabout polygame.
Marie Ndiaye est une femme bien éduquée du monde; de Paris jusqu’ á Bretagne. Néanmoins, elle aime mieux son pays natal, surtout son village natal où elle a trouvé sa joie et s’est mariée à un marabout polygame plus vieux qu’elle. Dans le roman Cendres et Braises de Ken Bugul, le personnage principal Marie Ndiaye nous raconte une histoire de l’oppression de sa mère à la main de son père. Elle dit:
Je déposai les bagages dans la chambre de la mère.
Cette pièce où j’avais vécu une partie de mon adolescence. Cette pièce où la mère c’était réfugiée quand elle avait quitté la maison du père. Elle était venue se réfugier ici chez la grand-mère.
Dans ce cas l’oppression de la main du père a motivé sa mère de quitter le foyer matrimonial de son mari pour se réfugier chez sa grand-mère. Dans ce roman nous avons vu l’oppression de la femme par l’homme:
Je n’avais pas eu une seconde pour jouir du plaisir de le voir, car il m’avait tirée violemment du lit, méconnaissable, il avait commencé à me frapper très fort en hurlant… (Cendres et Braises p.66)
Dans ce travail, les deux romans choisis montrent le concept sont pleines du féminisme et on va les relever et les étudier le plus que possible.
DELIMITATION DU SUJET
Le féminisme est un concept dont l’objectif est pour ces femmes d’avoir les mêmes droits dans la société avec les hommes: mais pour propager ce mouvement, il faut des êtres humains. Les écrivains ont utilisé leurs œuvres littéraires pour défendre les femmes, surtout les femmes africaines qui ont beaucoup subir l’inégalité chez l’homme. Une situation que l’homme perçoit une femme comme inférieure a provoqué les écrivains comme Ken Bugul, Aminata Saw Fall, Mariama Bâ, Calixthe Beyala, Flora Nwapa pour mentionner que celles-ci de démontrer à travers leurs œuvres les émotions féminines concernant ce concept. Les écrivains comme Abdoulaye Sadji, Pierre Loti, Sembène Ousmane, Mongo Beti ont aussi partagé ce concept.
Beaucoup de critiques ont été faites sur ce concept, mais il suffit de dire que notre travail sera un de plus de recherches sous ce sujet. C’est ainsi que nous nous intéressons à dégager le concept du féminisme tel qu’il se présente dans les deux romans C’est le soleil qui m’a brûlée (1986) de Calixthe Beyala et Cendres et Braises (1994) de Ken. Bugul.
LE BUT DE L’ETUDE
Les écrivains ne cessent jamais de faire des recherches sur le concept du féminisme. Cette idéologie du féminisme est portée sur la révélation des femmes qui subissent la souffrance et l’inégalité dans une société dite patriarchie.
Cette analyse nous permettra d’étudier les textes différents de deux auteurs qui traitent ce concept afin de révéler les maux et la souffrance des femmes africaines. L’intérêt de ce travail est basé sur la question pourquoi ces inégalités dans la société surtout la société africaine. Certes, cela peut servir comme un texte de recherche pour qu’il soit facile aux autres étudiants ou chercheurs qui en auront besoin.
L’ETAT DE LA QUESTION
Littérairement, en français nous avons beaucoup étudié les écrivaines africaines. La plupart d’elles ont utilisé leurs œuvres littéraires pour montrer la condition de la femme dans la société en générale, et précisément la femme africaine. Ce sont ces œuvres littéraires qui ont amélioré la condition des femmes. Les écrivains ont aussi beaucoup travaillé sur le concept du féminisme pour dégager les sens du concept féminisme.
Selon Mokwenye, Cyril (2003) dans ‘‘the francophone African female writer and the novel’’ ; il réaffirme ce que Calixthe Beyala, dans son roman Le petit prince de Belleville, (1992:53) a démontré:
Tu me fais penser à ma mère. Toujours à la botte de mon père inch Allah à tout ce qu’il dit. Elle lui répond jamais Elle se défend jamais moi, je pensais qu’il fallait lui fendre le crane à ce démon Je ne savais pas que moi aussi j’allais vivre cette vie de chien. (Le petit prince de Belleville p.53)
Pour Osazuwa (2003), il parle de l’émancipation de la femme selon l’œuvre d’Henri Lopès, il dit que l’engagement de l’auteur à la condition sociale de la femme se voit clairement. Dans les romans de Lopès, poursuit-il, les femmes sont entendues, elles sont vues ainsi que progressivement émancipées.
Pour Mokobia (2011) à travers l’oeuvre de Calixthe Beyala il dit: quand on regarde la féminitude de Calixthe Beyala à travers son écriture, nous voyons que la domination, l’oppression et la souffrance dont la femme a été l’objet au cours des années, ont provoqué sur la femme contemporaine le désir de s’en libérer. Ceci se manifeste chez plusieurs personnages de Beyala: que cela soit Anna-Claude dans Tu t’appelleras tanga (1998), la mère Betty et la mère de Loukam dans Maman a un amant (1993) ou Andela dans La petite fille de réverbère (1993) C’est ainsi qu’Anna-Claude et Camilla résonnent à travers ces mots:
Il me faut d’ampleur. Je veux être autre — je veux me réveiller dans une peau vierge et propre. Je veux me propulser dans l’extraordinaire, être comme tout le monde (Tu t’appelleras Tanga 20-21).
Pour Aizebioje, A. A (2012), il traite le concept au niveau social en analysant l’oppression sexuelle que subissent les femmes. Dans son article ‘‘Feminism or womanism : Calixthe Beyala’s C’est le soleil qui m’a brûlée and Tu t’appellera Tanga’’, il dit :
…Over the years, feminism has made many contributions to social change by focusing attention on the continued ways women are more socially disadvantaged than men; analyzing the sexual oppressions women suffer, and proposing interpersonal as well as political and legal solutions.
Nous voyons que c’est la littérature qui a donné la place de la femme d’aujourd’hui.
OBJECTIFS SPECIFIQUES DE L’ETUDE
Le travail est basé sur l’analyse du concept du féminisme dans les romans choisis. C’est-à-dire, comment les deux écrivaines ont présenté le féminisme dans les textes. Nos objectifs spécifiques seront.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Etablir que les deux romans choisis pour ce travail démontrent bien les dominations de l’homme en focalisant sur des personnages types comme des femmes sous privilégiées.
- Démontrer les effets de la domination patriarcale dans la société africaine.
- Suggérer comment arrêter ou réduire le moindre possible l’issue de l’inégalité dans la société.
- Donner la prise de conscience aux lecteurs sur le concept du féminisme.
APPROCHE MÉTHODOLOGIGUE
La femme surtout la femme noire (Africaine) est vraiment négligée. Cela a donné la prise de conscience à la femme pour bien expliquer leur situation.
Dans cette recherche nous avons était obliger de consulter des livres, des journaux, des revues, des articles, et il a fallu l’internet pour avoir les matériaux nécessaires. Nous proposons aussi adopter la dimension sociocritique puisqu’il s’agit d’étudier le statut de la condition de la femme noire africaine dans les textes choisis.
LA CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE
Ce travail montrera les méfaits des hommes et les conséquences qui la suit, constituant la souffrance et la complexe d’infériorité de la femme dans la société. On essayera de démasquer l’avidité des hommes tels qu’ils se présentent dans les deux romans littéraires. Cette recherche servira comme un bilan très nécessaire pour les chercheurs à l’avenir et enrichir la connaissance non seulement de la littérature africaine francophone, mais comme un point de référence surtout concernant le concept du féminisme dans les œuvres littéraires.
La structure du travail
Ce travail se développera en quatre chapitres. Le premier chapitre se constitue de l’introduction générale. Ce chapitre consistera de l’annonce du sujet, le but de l’étude, les objectifs spécifiques et l’approche méthodologique du travail, ainsi que la planification.
Dans le deuxième chapitre intitulé, nous verrons la vie de deux auteurs et ses bibliographies. C’est de faire un résumé des deux romans des auteurs.
L’analyse du concept du féminisme dans C’est le soleil qui m’a brûlée et Cendres et Braises occupera le troisième chapitre de ce travail. Il s’agit d’analyser plus succinctement ce concept et les effets chez la femme dans la société.
Le chapitre quatre se concentrera sur les recommandations et la conclusion générale terminera ce travail.
CHAPITRE 1
APERÇU GÉNÉRAL
Dans ce mémoire, avons allons étudier le concept du féminisme dans, C’est le soleil qui m’a brulée (1986) de et Cendres et Braises (1994) de Ken Bugul. Le concept du féminisme dans les deux romans est basé sur l’oppression de la femme par l’homme dans une société donnée, comme la société africaine dans ce cas de notre discours. Le concept du féminisme est lié au sujet d’oppression et ce thème est central dans les deux textes que nous étudierons. L’idée d’oppression est essentielle parce que dans les deux textes, les deux écrivains exposent le problème d’oppression que la femme subite à la main de l’homme dans une société africaine.
Au commencement du monde, le créateur dit à l’homme et à la femme de multiplier et remplir la terre et le bon Dieu donna la bénédiction à l’homme et la femme dans la Bible 1:28 :
Soyez féconde multiplies remplissez la terre et l’assujettissez et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui serment sur la terre
L’homme et la femme doivent travailler ensemble en paix et en harmonie pour réaliser le but ayant le même droit aux autres choses de la terre.
Dieu ne commande pas à l’homme d’opprimer pour dominer la femme. Ils doivent travailler ensemble pour réaliser le but ayant le même droit aux autres choses dans la terre. La paix et l’harmonie est essentielle pour accomplir le développement et le progrès dans une société donnée.
Le but de notre recherche est d’étudier le concept du féminisme, l’idée générale du féminisme dans les deux textes que nous étudions, C’est le soleil qui m’a brulée de Calixthe Beyala et Cendres et Braises de Ken Bugul. Le féminisme est une doctrine favorable à l’égalité naturelle des deux sexes ; mâle et femelle. Chez Aduke : (1996) le féminisme est un mouvement d’un concept littéraire qui tend à permettre à la femme d’exercer ses activités sociales, économiques et politiques dans les mêmes conditions que l’homme. Ces tendances féministes se sont manifestées à toutes les sociétés du monde. Le féminisme, une prise de position sur la question de la femme, ne cesse pas de lutter les normes de la société qui oppressent les femmes. Il a un sens politique. Il expose les maux liés à la forme sociale. Ensuite, il émet les revendications à la force politique dans le but d’améliorer la situation des femmes.
En 1970, l’Organisation Nationale des Femmes en Amérique comme le plus souvent d’autres mouvements féministes a fait appel aux philosophes, linguistes de lettres et individus qui ont la vision féministes de continuer à écrire, à faire la recherche, à formuler des idéologies et des théories de féminisme.
Selon Ogini, E. E. dans son article Féminisme comme un concept littéraire (1996 : 3), il y a deux approches sur la théorie littéraire de féminisme ; nous avons l’approche anglo-américaine et l’approche française. Leurs buts principaux sont de lutter pour sortir la femme de la misère, améliorer l’image de la femme dans la société et produire des matériaux d’études pour le système scolaire dans le domaine littéraire. L’approche féministe française en France dès 1848 se dessine au mouvement féministe réclamant l’abolition de l’impuissance maritale et de l’incapacité dont le code civil frappait la femme.
Le féminisme n’aime pas la condition de la femme réduite trop souvent à l’activité de ménagère où quand la femme fait la cuisine, elle attend son mari et ses enfants. Cette attente monotone est dégoûtante. Une des défenseurs est Simone de Beauvoir. Elle est philosophe existentialiste et féministe française et elle est bien connue comme une féministe théoricienne en France. Elle a publié son livre Le Deuxième sexe, deux volumes en 1949. Le première partie : Les faits et Mythes (1947) montre sur le plan biologique, que la femme n’est pas inférieure à l’homme mais que tout au long de l’histoire dans la plupart des sociétés, elle lui a été asservie. Elle explique le fait qu’on ne naît pas femme, on la devient. La deuxième partie ; L’expérience vécue (1949) décrite le dessin féminine tel qu’il se déroule de la naissance à la mort. Elle indique qu’il fait que la femme conquière son indépendance matérielle et qu’elle a une profession. Selon Simone de Beauvoir, c’est le travail, le métier seul qui peut lui garantit une liberté concrète.
Dans cette recherche nous avons remarqué les facteurs qui induisent les hommes à des erreurs en sont multiples. Grosso modo, abordons les facteurs religieux, culturels et sociaux. Les religions contemporaines prêchent une soumission totale de la femme à son mari. La Bible ordonne à la femme d’obéir à son mari. Cela se témoigne à travers les versets bibliques suivants :
Femmes, soyez soumisses à vos maris comme au seigneur ; car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’église, qui est son corps et dont il est le sauveur. Or de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. (Ephésiens 5 versets 22 à 24)
La soumission de la femme à l’homme est ordonnée à un prix couteux que l’homme décide d’ignorer par mégarde, par orgueil ou par prétention. Car justement le prix de cette soumission pour l’homme se concrétise à travers les versets qui suivent c’est-à-dire de 25 à 32. Dans le Coran, les hommes pourraient exploiter le verset 34 de la sourate 4 afin d’établir une quelconque domination sur la femme.
Aux hommes est reconnu un droit de regard sur les femmes, ce droit est fondé sur les avantages que Dieu a conféré aux hommes et il fait pendant aux charges de famille qui leur sont imposée […]
La culture africaine accorde aussi le droit de correction aux hommes. La femme africaine est soumise à son mari car elle est jugée de faible créature d’où l’idée d’infériorité vis-à-vis de l’homme. Elle n’est pas apprise à se débrouiller toute seule sans son mari. Quand elle veut faire quelque chose elle doit nécessairement consulter son mari. Dans le cas échant, elle sera battue comme un animal. Cette situation est due à la dépendance de celle-ci envers l’homme.
Le manque d’éducation des femmes en Afrique est aussi une des causes de subjugation de la femme. Plus de cinquante pourcent de femme ne savent ni lire ni écrire. L’écart entre la scolarisation des garçons et des jeunes filles est très grand. Cet écart est beaucoup plus prononcé dans les milieux ruraux.
L’attitude de plusieurs gouvernements des pays africains laisse à désirer. Les jeunes filles sont moins inscrites dans les écoles. D’une part, c’est la faute des parents qui pensent que l’éducation de la fille risque de la conduire dans la débauche. Elle risque d’être moins respectueuse envers eux et envers son futur mari. D’autre part, c’est la faute des autorités de l’État qui à travers le ministère de l’éducation, manque de mettre un plan de scolarisation qui favorise l’instruction massive de jeunes filles. La mise à l’écart des femmes dans les décisions prises est une erreur fondamentale.
En 1973 Katie Breen a publié Femme pratique. Pour elle, la femme n’est pas l’image inverse et complémentaire de l’homme. Elle est capable comme l’homme. Dans le domaine littéraire, l’idéologie se manifeste. La plupart des romanciers africains présentent l’image négative de la femme dans leurs romans. Des écrivains d’origine africaine sont influencés par l’ordre socio-culturel de la société patriarcale, c’est-à-dire une société où la forme de la famille est fondée sur la parenté par les mâles et sur la puissance paternelle où le père a un pouvoir illimité. C’est une société où la femme est considérée comme un personnage subordonné ou secondaire.
Ferdinand Oyono par exemple inonde son roman Une vie de Boy (1956) des images négatives des femmes. La femme blanche du commander entretien des relations adultères avec Monsieur Moreau. Il se peut qu’il y ait un élément de racisme dans la présentation de Madame le commandant, mais celle de Sophie n’est pas bonne non plus. L’ami du commandant aime Sophie mais en cachette et il insulte Sophie presque partout.
On remarque presque la même chose dans la littérature française. Dans Notre Dame de Paris (1831) de Victor Hugo, c’est la même chose. Il était le guide et porte-parole de son peuple. Il présente Esméralde la jeune bohémienne comme objet de divertissement. Elle danse pour le peuple avec sa chèvre, Djali, sur la place de grève au début pour attirer l’attention des lecteurs ou des spectateurs. C’est le premier film en couleur en française. C’est vrai que Victor Hugo cherche à traduire le pittoresque et le lyrisme du Moyen Âge sous le règne de Louis XI et qu’il est en train de montrer une peinture de Paris au 15e siècle, mais il a bien limité la dignité de personnage féminine, selon sa pensée de l’image de la femme dans la société. Dans la liste de formation de personnage où on parle des personnages qui se rattacheraient à de grands types on n’a pas mentionné Esmeralde. C’est Quasimodo, le bossue, la difforme, le sonneur de cloches à Notre Dame de Paris qu’on a mentionné. Dans le roman, il n’y a pas de personnage féminin parmi les grands types. Grand type veut dire personnage principal ou important. On imagine que Victor Hugo n’avait pas pensé à la formation d’un personnage féminin qui serait considéré comme grand type dès le commencement. En conséquence, on voit que Victor Hugo avait une idée ou un concept négatif de l’image de la femme dans la société. On considère la femme comme inférieure qu’elle soit africaine ou européenne, lettrée ou illettrée.
L’approche anglo-américaine fixe son regard vers la force politique. Dès 1970, les femmes ont commencée à former des mouvements de libération en Amérique. L’Organisation Nationale des Femmes est fondée en 1970 par Betty Friedan, l’auteur de Féminin mystique (1963). Cette organisation est une des organisations qui lutte en faveur des femmes. En ce qui concerne le féminisme, la démarcation n’a pas importance. Il s’agit simplement de la mode de vie sociale qui existe dans chaque approche par rapport à la femme. Elaine Showalter est une des critiques féministes bien connues en Amérique. Elle a publié en 1979 Towards A Feminist Poetics et en 1981 Feminist Criticism in the Wilderness pour montrer des expériences subites par les femmes dans la société. Le premier ouvrage traite de la femme la lectrice et la deuxième traite de la femme écrivaine. Elle nomme la deuxième forme gyno-critique. Cela veut dire l’étude des études des écritures produites par des écrivaines. Les expériences subites par les femmes. Il est à noter que le texte féminin dans les deux approches est violent dans la manière de la présentation. Cela a expliqué les mots de Jésus Christ dans la Sainte Bible en Matthieu chapitre 11 verset 12 : “Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé et ce sont les violents qui s’en emparent.” Pour que la paix règne au monde, la présentation doit être violente contre l’oppression de la femme dans la société. C’est à travers la violence que l’auteur féminine montre son désir furieux pour échapper. Parmi autres choses dans les textes des mâles sont la discrimination de sexes dans la société. La tâche principale de la critique féministe est donc d’exposer l’oppression. C’est comme Julia Kristeva, une critique, montre, lorsqu’elle dit que la femme est au périphérique de la vie sociale et de presque toutes les choses. C’est une position dangereuse pour la femme au milieu de la vie sociale, au milieu des activités et elle veut un futur immédiat. Dans son essai “L’ethnique de linguistique” elle attaque les grands grammairiens de nos jours avec leur systèmes politique de langue. Elle est contre la façon dont on emploie des mots, la signification et elle se demande également pourquoi les hommes font trop d’interruption pendant des conversations entre les sexes. Selon Julia, l’interruption est une manifestation de pouvoir de l’homme qui signifie une oppression de l’action verbale de la femme.
Kristeva trouve que le concept de la langue n’est juste. Il y a des tricheries et on remarque trop de non-dire dans la dénotation qui a pour but de déplacer la femme en arrière. Elle expose que la femme est politiquement un moyen de terreur qui a créé une opposition entre les deux sexes. Elle souligne que l’anthropologie est un domaine de connaissance de nature oppressive. Ce domaine présume que la femme est dans un groupe subordonné. Cette idée gène l’intégrité de la femme dans le monde entier. Tout ce que la femme fait, sa contribution est valorisé d’une façon banale et Kristeva propos une théorie hétérogène. Elle veut qu’on change le système linguistique. Cette idée est partagé par un linguiste russe Volosinou dans son livre intitulé Marxisme et philosophe de langue qui en 1929 fait appel au changement linguistique. Il attaque les structuralistes de L’injustice dans la composition.
La critique féministe a de nombreuses variantes. La nature patriarcale de la société occidentale a donné lieu à la marginalisation des femmes. La culture occidentale a fonctionné sur l’hypothèse que les femmes sont créatures inférieures. Grands penseurs d’Aristote à Charles Darwin croyait aussi que les femmes sont des êtres inférieurs (Ann Dobie 2009). Bien que féministe mouvement a commencé au XIXe siècle, la théorie féministe a commencé à prendre de l’importance dans le discours littéraire dans les années 1960. Les femmes écrivaines telles que Virginia Woolf, Wollstonecraft, Elain Showalter, Charlotte Bronte, Mary Ann Evans Susan B. Anthony, Elizabeth Cady Santon, Simon de Beauvoir et Chantal Zabus sont certains noms reconnus de l’Ouest dès la création des femmes lutte contre la domination patriarcale.
En Afrique, particulièrement, en Afrique de l’Ouest, il y a des écrivains féministes et critiques, les mâles et les femelles comme Sembène Ousmane, Calixthe Beyala, Ken Bugul, Flora Nwakpa, Buchi Emecheta, Omolora Ogundipe Leslie, Mary Kolawole, Aduke Adebayo, Chioma Opara er une foule d’autres.
Chinua Achebe, n’est pas féministe, il a toujours été à l’avant-garde de la lutte des femmes. Certaines de ses œuvres témoignent de son penchant pour l’émancipation de la femme en Afrique (Afejuku & Amp ; Ayelenu Eruga 2009 et 2001).
La théorie féministe et de généralisations ont développé aujourd’hui dans un robuste et vaste espace de recherche et d’un intérêt académique. On peut parler de féminisme marxiste, le féministe postmoderniste (qui est considérée comme le féminisme radical) parce que les sociétés du monde ne sont pas culturellement homogènes, le discours féministe et de généralisation sont également devenue variée et relative. Les critiques ont donc évalué les variantes du féminisme qui sont conformés à leurs sociétés, une sorte de “homegrown” féminisme, comme gynocriticisme (Elaine Showalter), Motherism (Catherine Acholonu) et STIWANISM (Omolara Ogundipe-Leslie).
Il est intéressant de signaler que ces variantes de féminisme continuent de contester l’un l’autre. Par exemple. Catherine Acholonu (2003) cité par Ojo Olorunleke (2004 : 250-259), tout un cas pour sa théorie proposée, Motherism, soutient que sa théorie permettra de mieux prendre soin de la culture africaine. Elle soutient en outre que Motherism est une théorie qui encourage l’égalité entre les sexes complémentarité :
Ma théorie de motherism, qui est fondée sur la cosmologie africaine traditionnelle, voit l’inégalité entre les sexes en tant qu’arme de diviser et de l’articile introduit en Afrique pour la politique et la religion des colonisateurs de l’Europe et l’Arabie, à affaiblir et déstabiliser l’Africain social et environnement domestique pour les femmes l’épine dorsale de traditionnelles les sociétés traditionnelles africaines.
Cette croyance profite largement d’une perspective théorique éclectique. Nous allons appliquer des principes du postmodernisme et le discours post colonialisme du féminisme comme conçu par des critiques et des écrivains comme Jane Bryce, Isaïe Baton Koulibaly et Lola Choneyin.
Chez Calixthe Beyala, C’est le soleil qui m’a brûlée et Ken Bugul Cendre et Braises, nous avons découvert que dans les deux histoires, les deux auteurs nous montrent l’oppression, l’inégalité, la souffrance, la discrimination etc. que la femme a subite à la main de l’homme. Les deux romans que nous étudierons sont des œuvres littéraires qui ont bien démontré les conditions des femmes dans une société dominée par les hommes.
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